samedi 25 juin 2011

casablanca
Casablanca s'est développée à partir de la médina et du premier bassin du port, essentiellement à partir de 1920. C'est l'urbaniste Henri Prost qui en a dessiné les premières extensions entre les années 1917 et 1922. Dans les années 1950, l'urbaniste Michel Écochard a dessiné un nouveau plan d'extension et d'organisation de la ville.
La médina constitue le cœur historique de la ville. Elle est entourée d’une muraille et de plusieurs portes dont la plus connue, la porte de Marrakech. Le café de La Sqala surplombe l'entrée du port. C'était à l'origine un point fortifié portugais dans la muraille.
À l'est de la
médina se déploie le quartier Art déco qui fut le quartier européen
de la ville sous le protectorat français. Il abrite plusieurs compositions monumentales qui donnent un cachet particulier à la ville : la place administrative, le parc de la ligue arabe, les larges boulevards plantés de palmiers, etc.
À l'ouest de la médina, on trouve le quartier prisé Bourgogne et, en bord de mer, la grande
mosquée Hassan II et des remblais destinés à être bientôt construits. Un peu plus loin, la corniche, ses restaurants et ses plages, devant la colline d'Anfa lieu de résidence des catégories les plus aisées.
Le cœur de ville incluant la médina, le centre des affaires, l'essentiel des hôtels et des ambassades, est délimité par le boulevard Zerktouni marqué en son milieu par les deux tours du
Twin Center dessinées par l'architecte Ricardo Bofill.
Casablanca comptait 3 269 962 habitants en
2009[1], ce qui en fait d'elle la ville la plus peuplée du Maghreb. La région du Grand Casablanca, incluant les villes de Mohammédia, Ain Harrouda et les deux provinces Médiouna et Nouaceur, regroupe sur 1 615 km² compte environ 3,9 millions d’habitants (2009).
Le premier grand port moderne du royaume a été construit à Casablanca en 1912. Ce grand tournant historique affecta de multiples façons le destin de la ville. L'ensemble du développement économique de la région, ainsi intensifié par l'activité portuaire, draina notamment les investissements nationaux et étrangers. Cela donna naissance à la capitale économique du royaume, dynamique et moderne, que l'on connaît aujourd'hui
[29],[30].
Cette ville, premier pôle industriel du pays avec plus d'un tiers des établissements industriels du pays, concentre 55 % des unités productives, et près de 60 % de la main-d’œuvre industrielle. Casa réalise 50 % de la valeur ajoutée du Maroc, et attire 48 % des investissements
[31]. À elle seule, elle emploie 39 % de la population active du Maroc, représente 35 % de la consommation électrique nationale et absorbe 1,231 millions de tonnes de ciment. Tandis que les ports de Casablanca et Mohammedia assurent 55 % des échanges extérieurs. Son aéroport sert 51 % des passagers.
Forte de ce dynamisme, la région présente un attrait indéniable pour les investisseurs, ainsi que pour les jeunes à la recherche d’un cadre de vie confortable et moderne
[32].
Première place financière du Royaume avec 30 % du réseau bancaire et la totalité des sièges des banques et assurances
[33], et du Maghreb[34], elle est le siège de nombreuses entreprises nationales et internationales ainsi que de multinationales pour la région Afrique du Nord et Afrique de l'Ouest.

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